Pour commencer, un texte que j'ai beaucoup apprécié:
Le jour où je me suis aimé...
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle l'ESTIME DE SOI.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle l'AUTHENTICITÉ
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle la MATURITÉ.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle le RESPECT.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle l'AMOUR PROPRE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans ,
j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle la SIMPLICITÉ.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison
et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’HUMILITÉ.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle la PLÉNITUDE.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir,
mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient un allié très précieux.
Kim et Alison Mc Millen
Dimanche 21 Septembre, Sutri, 1743,2 km
Distance à Rome: 67,8 km
Ouais, je sais, ça fait un p´tit bout que je n'ai pas écrit. Je me sens un peu bizarre ces jours-ci. Très bien, un peu..béat. Je me sens très près de la nature. Il nous reste dix jours pour parcourir une soixantaine de kilomètres, alors on marche lentement. De plus, l'histoire des villages traversés est de plus en plus intéressante, et les nombreux vestiges bien conservés. Par exemple ici, à Sutri, il y a un ancien amphithéâtre et des dizaines de tombes étrusques, datant d'environ 800 ans avant J-C. Les tombes étaient alors creusées dans la pierre, comme celles que nous avons vus en Anatolie en Turquie, à Pisac au Pérou et dans le Yucatán au Mexique. Je me questionne souvent sur nos origines quand je vois des pratiques similaires à différents endroits éloignés, à la même époque. Comment ça se fait que plein de monde ont décidé de mettre leurs morts dans la roche, au lieu de les brûler, en même temps? Même bizarre de question pour les pyramides. Faut naviguer entre les différentes théories.
Depuis quelques jours, on voit pas mal plus de pèlerins, à pieds, mais plus en vélo. C'est normal avec le truc des cent km que j'expliquais la dernière fois. C'est parfois drôle parce que ici, la plupart des pèlerins vont vite. Go go go à Rome. Et c'est pourtant dans cette régions que les sentiers sont les plus beaux et bucoliques, et les mieux balisés. La météo est superbe depuis plusieurs jours. Ça serait le fun que ça tienne jusqu'à Rome, mais on est quand même en septembre...
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